Introduction
Nous allons vous présenter l'histoire de la numération
Premièrement,la numération se définit comme un système permettant d'écrire et de nommer les divers nombres. Présente depuis l'Antiquité, c'est en Mésopotamie que l'on retrouve les premières traces de la numération sur des tablettes d'argiles datant de plus de 5000 ans.Ensuite, c'est en Égypte que naît une nouvelle façon d'écrire les nombres.
Numération babylonienne
Vers 3200 avant JC, les Mésopotamiens utilisèrent des chiffres archaïques qui avaient la forme d'objets "imprimés" sur des tablettes.
Ensuite, vers 2700 avant JC, ils utilisèrent des signes de la graphie cunéiforme.
Ils avaient même des symboles pour 600 (un clou vertical, muni d'un chevron), pour 3 600 (un polygone), pour 36 000 (ce polygone, muni d'un chevron) et aussi un pour 216 000.
Numération chinoise
les nombres s'expriment dans un système de position avec un symbole pour chaque chiffre de 1 à 10. Il y a aussi des symboles pour 100 et 1000.
Vers 250 après JC, les Chinois ont aussi utilisé un système de numération avec des traits horizontaux et verticaux.
Les Chinois ont inventé les premiers livres mathématiques, appelés xylographies (gravés sur le bois). Ils utilisaient des bouliers pour les calculs.
Numération égyptienne
les Égyptiens utilisent des nombres écrits au moyen de hiéroglyphes. Leur numération est non positionnelle.
Les Égyptiens dessinaient une fleur de lotus pour 1 000, un doigt levé pour 10 000 mais ils avaient aussi un têtard pour 100 000 et un homme agenouillé pour 1 000 000.
À l'époque des pharaons, les scribes étaient les seuls à maîtriser l'écriture. Ils gravaient et sculptaient les hiéroglyphes sur les pierres avec des ciseaux et des marteaux. Ils écrivaient sur les papyrus avec des calames (roseaux) trempés dans des encres de différentes couleurs.
La numération égyptienne est une numération additive et décimale dans laquelle il n'y a pas de 0.
Numération grecque
Parmi les systèmes de numération des Grecs, le
système savant, qui semble remonter au Vème siècle avant notre ère. Utilisé par les Hébreux,
puis par les Arabes, il a été adopté par tous les mathématiciens jusqu’à l’introduction de la
notation actuelle. Même après cette introduction, les astronomes arabes ont encore utilisé
l’ancien système grec. Il a donc été employé pendant beaucoup plus d’un millénaire, dans
tout le bassin Méditerranéen
Au delà de 1 000, les Grecs avaient d'autres symboles comme le A ou le M conjugués avec une apostrophe et des lettres grecques.
Les Grecs ont eu un premier système de numération très peu pratique, formé de cinq signes, qu'il fallait accoler ou mettre l'un dans l'autre. Ensuite, ils adoptèrent un système additif, qui utilisait les lettres de l'alphabet.
Numération des Mayas
Les Mayas comptent en base vingt (système vigésimal ou vicésimal).
Leur numération est positionnelle à écriture verticale.
Elle servait surtout pour l'astronomie et les calendriers afin de noter les dates et les durées. Les Mayas érigeaient des stèles sur lesquelles ils gravaient les dates importantes de leur histoire.
Les chiffres de 1 à 19 s'écrivent suivant un système répétitivo-additif à l'aide de traits valant 5 et de points valant 1
Numération romaine
Les Romains ont une numération additive, absolument inadaptée au calcul numérique. Nous l'utilisons encore de nos jours, par exemple pour écrire Louis XIV.
Au-delà de 5 000, les Romains utilisaient les mêmes symboles, en les recouvrant d'un trait horizontal.
Les nombres sont représentés à l'aide de symboles combinés entre eux, notamment par les signes I, V, X, L, C, D et M, appelés chiffres romains, qui représentent respectivement les nombres 1, 5, 10, 50, 100, 500 et 1 000. Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite. En première approximation, sa valeur se détermine en faisant la somme des valeurs individuelles de chaque symbole, sauf quand l'un des symboles précède un symbole de valeur supérieure ; dans ce cas, on soustrait la valeur du premier symbole au deuxième.
Numération actuelle
Les écritures des chiffres ont sans cesse évolué, celles qui sont proposées sont prises à un instant précis et ne donnent qu'une idée partielle de la façon dont les chiffres se sont petit à petit construits à force de recopiage.
Ce n'est qu'à partir de 1450, date de l'invention de l'imprimerie, qu'ils commenceront à prendre leur forme moderne.
Ces fameux chiffres indiens ont été transmis en Arabie, puis en Europe : on les appelle des chiffres "indo-arabes".
Notre système décimal actuel, de base 10, utilise les chiffres de 0 à 9, dits arabes, mais d'origine indienne. Ces chiffres ne furent introduits en Europe que vers l'an 1000.